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      Discours de clôture de l’Assemblée plénière d’automne de la Conférence des (…)

Discours de clôture de l’Assemblée plénière d’automne de la Conférence des évêques de France

le mercredi 8 novembre

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par Mgr Éric de Moulins-Beaufort


Chers Frères évêques, chers membres du Secrétariat général et directeurs ou directrices des services nationaux, chers collaboratrices et collaborateurs de la Conférence, Mesdames et Messieurs les journalistes, et surtout vous tous, Mesdames, Messieurs, Frères et Sœurs, chers amis, qui suivez ce discours en direct ou en différé, je suis heureux de récapituler le chemin parcouru pendant cette Assemblée plénière d’automne des évêques de France, afin d’en garder trace et de rappeler les décisions et les engagements que les évêques ont pu prendre, et de vous rendre compte du labeur des six jours écoulés.

Il me semble pouvoir dire que ces jours nous ont tournés vers l’espérance ; l’espérance comme vertu théologale qui vient de Dieu et qui nous unit à lui. Nous étions arrivés à Lourdes avec la belle mémoire des Journées Mondiales de la Jeunesse de Lisbonne, des Rencontres Méditerranéennes tenues à Marseille et de la visite du pape François qui les a conclues, du rassemblement Kérygma et de quelques autres moments intenses où nous nous étions retrouvés, nous évêques, fortifiés et encouragés par la joie du peuple chrétien. Nous étions aussi graves, marqués par les douleurs et les inquiétudes du moment de l’histoire que nous vivons tous.

Dès le début de notre rencontre, nous avons été conduits par le cardinal Bustillo, dans le temps spirituel de vendredimatin, à passer des gémissements au tressaillement pour aller jusqu’à l’exultation et la bénédiction. Les raisons de gémir sont nombreuses et de tous ordres, et il faut tout un travail pour s’ouvrir au « tressaillement », selon le mot du pape François au stade Vélodrome. Tressaillement devant Dieu qui s’approche, qui nous rejoint dans notre humanité blessée, divisée, souffrante, et qui vient prendre chair en nous avec toute sa bonté. Mais nous sommes appelés plus loin encore, jusqu’à l’exultation qui monte en nous lorsque nous reconnaissons l’action de Dieu ; action libératrice, action réconciliatrice, action vivifiante, celle que nous chantons dans l’Exultet de la Vigile pascale ou en nous unissant au Magnificat de Marie. « Dans la nuit, ton peuple s’avance, libre et vainqueur ! », chantons-nous dans la Vigile. La nuit n’est pas dissipée par miracle, les ténèbres demeurent, mais il est permis au peuple de Dieu d’avancer et de s’éprouver libre et vainqueur, non par lui-même, non par ses propres forces, mais par la force de Dieu, déployée dans le Christ Jésus, mort et ressuscité.

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