Horaires des messes et offices au monastère de St-Loup-sur-Aujon
Le charisme des sœurs bénédictines adoratrices du Sacré-Coeur de Montmartre
Toutes appartiennent à la Congrégation des Sœurs Bénédictines adoratrices du Sacré-Cœur de Montmartre,
Congrégation fondée à Montmartre de Paris en 1898 par Mère Marie de Saint Pierre (Adèle Garnier), née non loin de Saint-Loup, à Grancey-le-Château en Côte-d´Or.
Elles offrent dans ce nouveau monastère un lieu d´accueil au cœur de la région où est née leur fondatrice. Elles pourront ainsi mieux faire connaître celle dont la cause semble bien avancer à Rome. Par la vie liturgique, l´adoration permanente du Saint Sacrement et l´hôtellerie monastique, elles offrent ainsi au diocèse de Langres une grâce exceptionnelle.
Selon leur charisme enraciné dans le vœu national (1873) elles prient non seulement pour le Pape et l´Eglise, mais aussi pour la France et ses dirigeants.
Elles s´engagent à prier chaque jour pour la nouvelle évangélisation voulue par les Papes Jean-Paul II et Benoit XVI et maintenant François, et apporter leur contribution à l´éveil des vocations.
Histoire de la congrégation
La Congrégation a été fondée en 1898 à Montmartre par Adèle Garnier, en religion : Mère Marie de Saint-Pierre.
En 1901, après le vote des lois sur les associations et les congrégations, les premières moniales furent expulsées de France. L´archevêque de Paris, le Cardinal Richard, les confia à la bienveillance paternelle de l´archevêque de Westminster (Londres), le Cardinal Vaughan.
A Londres, elles s´installèrent tout d´abord à Notting Hill dans une petite maison. Puis l´archevêque leur suggéra de s´installer dans un immeuble situé à Tyburn, en pleine ville, au coin de Hyde Park. Il s´agit du Montmartre (mont des martyrs) de Londres : en effet, pendant 600 ans, c´est là que furent exécutés les condamnés à mort, en particulier plus d´une centaines de martyrs de 1535 à 1681, dans le cadre de la persécution que menèrent contre les catholiques le roi Henri VIII puis sa fille la reine Elisabeth Ière. Les prêtres, et aussi des fidèles qui avaient pu aider un prêtre, étaient condamnés à être écartelés et pendus. Sur le trottoir près de Marble Arch, on trouve une plaque indiquant l´emplacement du Tyburn Tree, le gibet de Tyburn.
La Communauté accueillit régulièrement de nouvelles moniales. Au milieu du XXè siècle, après l´élection d´une Mère Générale britannique, une partie des soeurs, les françaises, quittèrent la communauté pour la France. C´est le début d´une autre congrégation, les "Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre" qui ont obtenu, avec l´aide d´un nouveau fondateur, le Père Guillou, op, l´approbation de nouvelles constitutions, et qui sont bien connues en France pour y avoir plusieurs implantations.
Les sœurs de Tyburn, elles, veulent rester fidèles au charisme de leur fondatrice. Elles ont conservé à Londres, dans la cour du couvent, la tombe de leur Mère. Par son intercession, de nombreuses grâces ont été obtenues et consignées par écrit. Elles gardent aussi très précieusement les reliques des martyrs de Tyburn. Le couvent est un lieu de pèlerinage.
La Congrégation a ouvert plusieurs fondations ces dernières années : en Ecosse, Irlande, Australie, Nouvelle Zélande, Pérou, Equateur, Colombie, à Rome, et au cours de cette année 2013 au Nigeria et maintenant en France à Saint-Loup-sur-Aujon.