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      Spectacle 5è Evangile

Spectacle 5è Evangile

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Le frère Henri Vergès voulait faire de sa vie un « cinquième évangile », soit le témoignage d’un homme qui suivait Dieu et traduisait en actes et en rencontres le message du Christ.


La représentation est gratuite et ouverte à tous.

vendredi 7 février 2020, à Langres église Saint-Martin
jeudi 13 février 2020, à St Dizier, église Sainte-Thérèse

Texte : Adrien Candiard
Mise en scène et musique : Francesco Agnello
Comédien : Gérard Rouzier

Les thèmes qui en ressortent : au-delà de ceux développés dans le texte ci-dessous, sont abordés :
- les relations jeunes adolescents/adultes,
- l’engagement/vocation
- le respect de l’autre, d’une culture et la confiance
- l’humilité

Le Cinquième évangile, une pièce de théâtre écrite par le frère dominicain Adrien Candiard et mise en scène par Francesco Agnello tend à démontrer qu’il y est parvenu.

Elle rend hommage à ce « pape de la Casbah », assassiné à Alger le 8 mai 1994, après un quart de siècle au service des jeunes algériens et des amitiés islamo-chrétiennes.

Le frère mariste Henri Vergès compte d’ailleurs parmi les 19 martyrs d’Algérie béatifiés à Oran le 8 décembre 2018, avec les moines de Tibhirine, ou encore à Mgr. Pierre Claverie auquel Adrien Candiard a déjà consacré une première pièce de théâtre Pierre et Mohamed.

Le Cinquième évangile retrace un échange épistolaire entre Ahmed, jeune berger kabyle devenu diplomate à Damas et le père Verges, son ancien professeur du collège du bled, toujours en mission à Alger.

À travers sept lettres, l’auteur dresse un portrait en forme d’hommage à ce père mariste, pyrénéen devenu algérien de cœur. Elle rend tout d’abord hommage aux qualités d’éducateur du frère qui décida un jour « de regarder ses élèves » et de les « aimer vraiment, en s’attachant, en apprenant à connaître, en prenant le risque d’être déçu ».

Le récit épistolaire met aussi en avant l’immense respect que « cet hôte en terre d’islam » vouait à la culture de son pays d’accueil. Il se traduisait par un effort d’inculturation (étude de l’arabe et lecture du Coran) accompagné du souci constant d’être un homme de dialogue avec les musulmans chercheurs de Dieu tout en refusant de tendre « des pièges à conversion ».

Rythmée par le son d’un hang, insolite instrument à percussion suisse que l’on parierait saharien, ce "seul en scène" tout en sobriété recèle une forte puissance dramaturgique.

La pièce immerge enfin le spectateur dans l’histoire contemporaine de l’Algérie marquée par la guerre civile et la montée des extrémismes.

Dans ce contexte, la disponibilité totale et joyeuse et l’ouverture à l’autre du père Vergès font aussi écho à l’assassinat du père Hamel par des terroristes. Le drame de Saint-Etienne du Rouvray s’est d’ailleurs joué à l’été 2016, à quelques jours de la première représentation publique du Cinquième évangile, qui y fait d’ailleurs une allusion explicite. À une trentaine d’années d’intervalle, ces deux morts tragiques plaident toutes deux pour le dialogue et la rencontre comme voie de réconciliation et d’apaisement.

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