En ce mois de novembre, nous fêtons le Christ, roi de l’Univers, le dimanche 24, avec ces paroles de saint Jean dans l’Apocalypse : Moi, je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, Celui qui est, qui était et qui vient, le Souverain de l’univers.
C’est toi que j’adore
Lorsqu’éclate la merveille de l’Univers et que la beauté habille les visages et les cœurs, lorsque la symphonie des créatures fait sourdre en moi un chant de joie,
Ô mon Dieu, je T’adore.
Lorsque le silence enveloppe les battements de mon cœur et que la terre au creux de la nuit vient se reposer, quand tout est calme et passivité,
Ô mon Dieu, je T’adore.
Quand bondit la vie, inutile et généreuse, quand jaillissent les hymnes de fête et que tout proclame l’ivresse d’exister,
Ô mon Dieu, je T’adore.
Ô Toi qui es toujours devant moi, sans cesse plus loin et au-delà, Toi pour qui il faut tout quitter,
Toi l’essentiel et l’unique nécessaire vers qui nous marchons les mains ouvertes et tendues,
Toi, l’inaccessible lumière à l’horizon de nos ténèbres, qui illumines notre chemin quotidien,
Toi, Dieu de tout Amour, je T’adore.
Toi, l’inconnu au coeur de toute gratuité,
Toi, la source de toute beauté et le jaillissement de toute abondance,
Toi, le trésor caché dans notre champ et la perle que recueille le pèlerin,
Toi, Dieu de toute Eternité, je T’adore.
Accueille les premières gerbes de ma récolte et les espaces vides de mes nuits.
Recueille l’exubérance de mon allégresse et les larmes de mes jours de tristesse,
Ô mon Dieu, car c’est Toi que j’adore.
extrait de "Ce Dieu inutile" Eloge de la gratuité