Le point de départ est une jeune laïque, Pauline Jaricot (1799-1862). À l’âge de 17 ans, elle tourne le dos à sa vie mondaine et s’associe avec de jeunes ouvrières des usines de son père pour collaborer à la propagation de l’Évangile par la prière et l’animation missionnaire. Après trois années, prenant conscience des nécessités matérielles en « pays de mission », Pauline invente un système ingénieux de collecte. Elle convainc dix personnes de remettre un sou par semaine pour les missions, tout en recrutant dix autres donateurs qui, à leur tour, en trouvent dix chacun et ainsi de suite. L’entreprise fait boule de neige et amasse des sommes considérables pour l’époque.
Trois ans plus tard, la chaîne financière et spirituelle compte 500 membres. Elle devient officiellement l’Association de la Propagation de la Foi le 3 mai 1822. Sa croissance rapide à travers toute l’Europe attire l’attention du Saint-Siège, qui demande à l’accueillir dans ses offices. C’est ainsi que, un siècle après la fondation de l’Association de la Propagation de la Foi, le 3 mai 1922, l’œuvre de la Propagation de la Foi ainsi que deux autres, l’Enfance missionnaire et Saint Pierre Apôtre deviennent pontificales. La quatrième œuvre, l’Union pontificale missionnaire, sera déclarée pontificale en 1956. Les Œuvres Pontificales Missionnaires se retrouvent aujourd’hui dans plus de 140 pays.